Hier Mardi 22 novembre 2011 des familles de la Baraka ont été expulsées du 1 rue Florian où elles avaient trouvé refuge depuis jeudi 17 novembre 2011.
La police était passée le samedi 19 novembre 2011 et avait pris l'identité des personnes qui s'étaient installées dans ce squat où quelques artistes avaient leurs ateliers, eux même devant quitter les lieux quand ils auraient vidé les ateliers, pour ce faire ils avaient quelques semaines.
Ce mardi 22 novembre 2011 à 6 h 40 du matin, 7 cars de police et une voiture banalisée sont arrivés et ont vidé les lieux sans violence certes.
Nous étions deux à être témoins (A. et moi, Galit).
Un des membres de la Baraka m'a téléphoné afin de m'avertir et j'ai immédiatement prévenu certaines personnes susceptibles de leur venir en aide.
Nous nous sommes tous retrouvés devant le commissariat rue des Gâtines, Paris 20ème.
Nous avons attendu qu'ils soient relâchés jusqu'à midi.
Les hommes ont tous reçu l'ordre de quitter le territoire sous un mois avec 48 h pour faire appel (procédure normale), quelques femmes également, mais pas toutes.
Il y avait des jeunes enfants + nouveau né (un ou deux).
Certaines femmes sont autorisées à rester en France, ce qui revient à dire qu'elles seront seules sans leurs maris et donc encore plus vulnérables.
Les très jeunes filles et enfants étaient effrayés et c'est peu dire.
La police à qui Agnès et moi même avons parlé au 1 rue Florian nous avait assuré qu'il n'y aurait aucun problème et que les familles seraient relâchées sous deux heures après vérification d'identité : MENSONGES !!!!
Nous n'avons pas eu le droit d'accompagner les familles dans le commissariat bien sûr, mais les familles nous ont dit que là, la police était beaucoup moins "cordiale" (qu'avec nous) et que le discours était plus que méprisant.
J'ai pu me rendre compte du mépris de la police lorsque nous attendions le reste des familles toujours retenues à l'intérieur !
Les conditions de relogements ne sont pas convenables, certaines familles ayant des enfants scolarisés se sont retrouvés en hôtel loin de Paris, d'où l'impossibilité pour les enfants de continuer l'école et cela malgré les dires de la maire du 20e, à savoir que chaque famille avec enfant scolarisé serait relogée à l'hôtel dans le 20e (promesse non tenue).
Certains ont accepté les conditions précaires de relogement en hôtel et d'autres non, ils sont à la rue et pour ces familles là, il est très difficile de savoir où ils sont exactement.
Certains sont repartis ou vont repartir en Roumanie, où là aussi, les conditions sont déplorables.
GB
La police était passée le samedi 19 novembre 2011 et avait pris l'identité des personnes qui s'étaient installées dans ce squat où quelques artistes avaient leurs ateliers, eux même devant quitter les lieux quand ils auraient vidé les ateliers, pour ce faire ils avaient quelques semaines.
Ce mardi 22 novembre 2011 à 6 h 40 du matin, 7 cars de police et une voiture banalisée sont arrivés et ont vidé les lieux sans violence certes.
Nous étions deux à être témoins (A. et moi, Galit).
Un des membres de la Baraka m'a téléphoné afin de m'avertir et j'ai immédiatement prévenu certaines personnes susceptibles de leur venir en aide.
Nous nous sommes tous retrouvés devant le commissariat rue des Gâtines, Paris 20ème.
Nous avons attendu qu'ils soient relâchés jusqu'à midi.
Les hommes ont tous reçu l'ordre de quitter le territoire sous un mois avec 48 h pour faire appel (procédure normale), quelques femmes également, mais pas toutes.
Il y avait des jeunes enfants + nouveau né (un ou deux).
Certaines femmes sont autorisées à rester en France, ce qui revient à dire qu'elles seront seules sans leurs maris et donc encore plus vulnérables.
Les très jeunes filles et enfants étaient effrayés et c'est peu dire.
La police à qui Agnès et moi même avons parlé au 1 rue Florian nous avait assuré qu'il n'y aurait aucun problème et que les familles seraient relâchées sous deux heures après vérification d'identité : MENSONGES !!!!
Nous n'avons pas eu le droit d'accompagner les familles dans le commissariat bien sûr, mais les familles nous ont dit que là, la police était beaucoup moins "cordiale" (qu'avec nous) et que le discours était plus que méprisant.
J'ai pu me rendre compte du mépris de la police lorsque nous attendions le reste des familles toujours retenues à l'intérieur !
Les conditions de relogements ne sont pas convenables, certaines familles ayant des enfants scolarisés se sont retrouvés en hôtel loin de Paris, d'où l'impossibilité pour les enfants de continuer l'école et cela malgré les dires de la maire du 20e, à savoir que chaque famille avec enfant scolarisé serait relogée à l'hôtel dans le 20e (promesse non tenue).
Certains ont accepté les conditions précaires de relogement en hôtel et d'autres non, ils sont à la rue et pour ces familles là, il est très difficile de savoir où ils sont exactement.
Certains sont repartis ou vont repartir en Roumanie, où là aussi, les conditions sont déplorables.
GB