dimanche 23 octobre 2011 à 17h
Le CLIP :
La propriété d'usage, alternative à la propriété marchande
Le CLIP vise à créer un ensemble de lieux solidaires entre eux, ayant en commun un montage juridique garantissant que les lieux ne retournent pas à l'état de marchandises. Les usagers, tous locataires, sont autonomes dans les décisions touchant le lieu qu'ils occupent et habitent (pas d'instance tierce). Les seules décisions sur lesquelles ils n'ont pas la main sont la revente du lieu, pour lesquelles l'ensemble de lieux doit être consulté. Cette alternative à la propriété marchande est à l'oeuvre en Allemagne au sein du Mietshäuser Syndikat, et nous la résumons par l'expression de "propriété d'usage".
Nous vous présenterons l'avancée de ce projet et nous discuterons de sa pertinence dans le contexte actuel, à Montreuil ou ailleurs.
- http://clip.ouvaton.org/
- http://clip.ouvaton.org/blog/index.php?post/2011/02/10/Pour-un-archipel-...
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Propri%C3%A9t%C3%A9_d%27usage
Source : message reçu le 19 octobre 14h
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RépondreSupprimerJusque-là je pouvais juste regretter qu'au sujet de la situation à Montreuil, vous vous contentiez de ne publier que les communiqués des collectifs en lutte, et non des témoignages originaux et des analyses de votre cru, comme, il fut un temps, nous savions le faire. Mais là sur le coup, je te suis moins, etloustik. J'étais justement en train d'en débattre sur Indymédia, de cette idée de propriété collective de l'habitat : « Pas de trêve pour les ouvertures » !
RépondreSupprimerIl y a bien un autre article qui reprend l'invitation à cette conférence mais l'essentiel des polémiques sur le sujet se concentrent pour l'instant dans les commentaires du premier article, consacré pourtant à l'ouverture de squats mais que les défenseurs de la militance bourgeoise ont choisi pour se livrer à l'apologie de leur mode vie de petits propriétaires.
Ces débats s'inscrivent dans une série de discussions qui ont lieu ces derniers temps sur Indy autour des moyens de luttes et de la position des militants par rapport aux inégalités sociales, discussions qui montrent surtout quelle confusion règne dans l'esprit de beaucoup chez qui les antagonismes identitaires prennent dangereusement le pas sur les considérations d'efficacité !
Sans parler de l'irréalisme de l'idée d'acheter quoi que ce soit à Paris ou dans les environs au prix du m2, n'y aurait-il de meilleurs usages à faire de son fric, pour ceux qui en disposent, d'autres pratiques pour ne pas partager le sort des SDF, comme se justifient si élégamment nos propagandistes de la propriété privée ?
Je n'ai pas encore fait la promotion du choix que nous avons fait avec HSB qui de ne pas refuser toute insertion institutionnelle dans la seule mesure où elle nous permet de financer des activités que nous jugeons utiles et que les relations que cela nous amène à nouer avec l'administration ne nuisent pas à notre autonomie.
L'exercice est délicat et périlleux ? Surtout pas de tout repos et je ne suis pas sûr que le procédé reçoive encore un très bon accueil auprès d'un milieu radical qui est prêt en revanche, sinon à sanctionner, du moins à débattre de cette tentation fumeuse de posséder son petit chez soi. Malheureusement le milieu fait souvent montre d'une intransigeance plus que sélective !