espace social et culturel autogéré
/ 119 bis rue de paris à montreuil - métro robespierre / ouvert de mercredi à dimanche de 16h à 20h.

lundi 2 septembre 2013

fermé pour travaux

Un classique de rentrée, les travaux à Salamatane. 
Jusqu'à fin septembre. A bientôt.

mercredi 13 février 2013

Montreuil en expos, c'est bientôt

SALAMATANE accueille le collectif ART2RIVES  
du 20 février au 2 juin 2013


Première expo: Laure Mitrani
Vernissage le mercredi 20 février à partir de 18h

mercredi 17 octobre 2012

portes ouvertes - ateliers d'artistes

 du 19 au 22 octobre 2012

ON FAIT LE OFF !!

expo en cours: Bamar, Abdou, Denise


 







concert le samedi : Marcial, Guillaume et Manu rejouent leur soul-jazz-groove (à partir de 18h) - ENTRÉE LIBRE

lundi 10 septembre 2012

reprise des cours de français

Salut à tous, les travaux se prolongent un peu à SALAMATANE. 

Réouverture complète au public le 1er octobre.

Mais les cours de français reprennent dès samedi, le 15 septembre, à l'horaire habituel de 17h à 20h.

Ces cours de remise à niveau en petit groupe destinés à des personnes peu scolarisées sont gratuits.

Inscriptions et évaluations sur place le samedi.

mercredi 8 août 2012

fermé pour travaux

SALAMATANE sera fermé du 10 août au 10 septembre pour travaux de rénovation.

Réouverture dans la foulée, à bientôt!

mercredi 25 avril 2012

HARISSA OU MOUTARDE

BAKIR ZIED  HARISSA OU MOUTARD56 rue de SEINE jeudi 26 avril
venez en nombre.....

dimanche 8 avril 2012

la télé libre

http://latelelibre.fr/

A nous de rester visible.........;ce sont des camarades.... (innen)
a bientöt

jeudi 15 mars 2012

Manifestons contre les expulsions et la restructuration urbaine

samedi 17 mars 2012 à 13h

Lieu :Paris 11e - devant le Métro Alexandre Dumas

Manifestons contre les expulsions et la restructuration urbaine

À tous ceux qui vivent à 5 dans un 20m²,
À tous ceux qui se sont déjà fait couper l'électricité,
À tous ceux qui doivent choisir entre bouffer et payer leur loyer,
À tous ceux qui ont déjà fait des faux dossiers pour avoir un appartement,
À tous ceux qui se sont déjà ou vont se faire expulser,
À tous ceux qui en ont marre de claquer leurs salaires pour un petit appart' humide,
À tous ceux qui ont de plus en plus de mal à payer leur loyer,
À tous ceux qui trouvent que tout ça c'est pas normal,
À tous ceux qui trouvent que le chacun pour soi c'est tout le monde dans la merde !

La fin de la trêve d'hiver arrive. Cette année, commme chaque année, la fin de l'hiver est le grand moment des expulsions. Presque plus de risque de mourir de froid dehors, alors la propriété reprend tous ses droits. C'est le grand ménage pour les propriétaires et l'État qui se débarassent enfin des locataires mauvais payeurs, des squatteurs, ceux dont on ne renouvelle pas le bail, tous ceux qui sont jugés peu rentables. Entre 2010 et 2011, le nombre d'expulsions est passé de 50 000 à 100 000. Cette année, il faut s'attendre à la même chose, alors que des milliers de logements sont vides. Cette question s'ajoute à un durcissement général des conditions de vie pour une grande partie des gens, entre baisse des allocations, précarisation, chômage. Le pire reste sans doute à venir, les loyers ne cessant d'augmenter alors que c'est déjà la galère.

Mais il faut bien que les affaires continuent et cette année est aussi celle du lancement du Grand Paris. Misère ou pas, crise ou pas, de grands projets de restructuration urbaine sont mis en oeuvre par l'Etat avec les régions et les municipalités, principalement dans les villes populaires de la petite couronne : Ivry, Saint-Denis, Montreuil, Bagnolet, Aubervilliers...

Restructuration ça veut dire quoi ?

Concrètement les habitants de ces quartiers vont être expulsés pour permettre la construction d'immeubles de bureaux, de zones commerciales, et de logements au loyer très élevé. Le but étant de remplacer les classes populaires par une population plus riche. Les pauvres doivent devenir invisibles pour laisser la place à des zones attractives où dominent les boutiques branchées, l'industrie culturelle et les entreprises ou écoles de pointe. Il n'y a qu'à voir le nettoyage encore récent des derniers quartiers populaires de Paris pour imaginer le résultat : même quand les mairies prétendent construire quelques HLM, la plupart ne seront accessibles qu'à partir de 2000 euros de revenu. Face à cette politique de riches pour les riches, de nombreuses personnes s'organisent. Certains refusent de quitter le logement qu'ils n'ont plus les moyens de payer, d'autres s'opposent à la destruction de leurs lieux d'habitation et des liens de voisinage et de solidarité qui allaient avec. On ne se laisse pas déplacer en grande banlieue sous prétexte qu'on est vieux ou pas très rentable.

Dans plusieurs quartiers, des collectifs d'habitants se montent pour résister aux politiques urbaines et aux décisionnaires qui les pilotent. À Bagnolet, le collectif de la Noue perturbe régulièrement le conseil municipal ; à St-Denis, le comité de soutien de familles expulsées de leur squat cet hiver et qui occupent le parvis de la mairie organise des manifestations toutes les semaines. Ailleurs, ceux qui n'en peuvent plus d'attendre un HLM ou de vivre dans des conditions pourries occupent des logements vides. Que se multiplient les formes concrètes de résistance : collectif de quartier indépendants de ceux qui gèrent la ville, occupations de logements vides, pression sur les conseils municipaux, les réunions de concertation et les bailleurs sociaux, qu'on soit 6, 50, 200, rassemblements et résistances concrètes contre les expulsions.

Un logement pour tous été comme hiver !

document au format PDF:

Source : http://www.demosphere.eu/node/28818
Source : message reçu le 25 février 15h

jeudi 1 mars 2012

réouverture

Salut,
on est fermé au public pour travaux, rangements, etc. 
Réouverture mercredi 7 mars.

samedi 11 février 2012

le froid aussi!

Depuis quelques jours SALAMATANE est fermé au public à cause du froid. Pas de chauffage. Mais on est là. A bientôt. L'équipage.

jeudi 2 février 2012

le zèle tue!

http://chroniquesmontreuilloises.over-blog.com/article-voynet-envoie-sa-milice-pour-evacuer-un-squat-98376485.html

Voynet a encore envoyé ses ASVP's pour dégager trois personnes d'une maison vide. Par le froid qu'il fait, elle aurait pu laisser un peu de répit à ces personnes. Qu'elle arrête de clamer sur tous les toits que c'est Montreuil qui a le plus de logements sociaux en Ile de France.. Montreuil n'appartient pas aux promoteurs et autres spéculateurs. Elle appartient à sa population.

jeudi 5 janvier 2012

Projection-débat à l’occasion de la parution du livre-film "Rroms : politique du territoire. Actes de la Journée mondiale des Rroms 2007"

vendredi 6 janvier 2012 à 20h30
Atelier Coriandre
86 rue Gaston Lauriau
Montreuil Métro Mairie-de-Montreuil ou Croix-de-Chavaux

Projection-débat à l’occasion de la parution du livre-film "Rroms : politique du territoire. Actes de la Journée mondiale des Rroms 2007"

Présentation du mouvement culturel Rrom avec Saimir Mile (La voix des Rroms), Léa Longeot (association didattica) et sous réserve Mica Stefanovitch (Communauté mondiale gitane).

Avec projection de "Journée mondiale des Rroms 2007 Montreuil", Documentaire de 58 mn retraçant le processus coopératif d’organisation de l’événement pendant un an par le collectif du 8 avril et son déroulement avec ses débats (voir sommaire du livre), son exposition, ses ateliers, son banquet, sa scène artistique avec une cinquantaine de musiciens. Une table "librairie" accueillera des livres en vente portant sur les Rroms.

http://paris.indymedia.org/spip.php?article9601

samedi 10 décembre 2011

Concert de soutien aux expulsés des Sorins

CONCERT DE SOUTIEN Dimanche 11 décembre à partir de 14h30

Pour exiger que l’État organise le relogement des expulsé(e)s et la régularisation de ceux et celles qui sont sans papier, le Collectif des Sorins vous invite à un concert de solidarité de 14h30 à 23h le dimanche 11 décembre dans la salle des fêtes de la Mairie de Montreuil. (M° Mairie de Montreuil).

Sur scène : Sanseverino, Jeanne Cherhal, Lester Bilal, Chants de rage et
de révolte, Exxon, Faratouba, Fatoumata Diawara, Melocoton, Première
Ligne, Sébastien Hogg, Seb Martel, XV Blakara, et quelques surprises ...

A boire et à manger sur place !
Exposition photo sur la lutte des Sorins.
Venez nombreuses et nombreux !

vendredi 9 décembre 2011

résistance commune oblige


Convergence des initiatives et luttes contre la rénovation/spéculation urbaine



17 décembre à 17 heures au Casa Poblano, 15 rue Lavoisier. Métro Robespierre

L
e 17 décembre prochain, des collectifs d’habitant.e.s de quartiers populaires d’Hambourg, en Allemagne, appellent à une journée de lutte internationale contre la gentrification. « Lions l’appropriation d’espaces et de ressources à la défense de quartiers irréguliers contre la politique de démolition ! Faisons converger les initiatives des sans-abri avec la résistance contre les évacuations forcées ! Renforçons les initiatives de locataires avec les campagnes contre les maisons vides ! Lions les luttes des opposantEs à la destruction de l’environnement avec les luttes des immigrantEs pour le droit de rester ! Élargissons la marge de manœuvre de la désobéissance civile à l’aide d’actions artistiques et radicales, rusées et symboliques, virtuelles et directes ! » L’objectif, c’est de faire de cette journée d’action l’expression, le point de cristallisation et le réseautage de ces luttes locales dépassant néanmoins les frontières afin de les rendre visibles en tant que conflit politique général à l’intérieur des structures de la société capitaliste sans les homogénéiser.

Rénovations urbaines, gentrification... De quoi parle-t-on ?

… De la transformation physique d’un quartier - par la destruction ou la réhabilitation des logements - , dans un but affiché de requalification et de« mixité sociale ». Pour ne pas ébranler l’ordre établi, il apparaît comme une nécessité pour le gouvernement de détourner notre regard des causes structurelles de la misère dans les quartiers que le système génère en nous faisant croire qu’un simple changement de décor améliorerait nos existences, qu’un coup de pelleteuse nous rendrait la vie belle. Dans une période où les affres du capitalisme deviennent difficilement dissimulables, il s’agit ainsi de contrôler et tuer dans l’œuf les potentiels espaces de solidarité et de révolte des classes dominées.

Ces considérations urbanistiques se font au plus grand mépris des populations, stigmatisées par une conception colonialiste des banlieues. Quant aux démarches de concertation mises en oeuvre, elles ne sont que l’instrument de légitimation de leur politique. La cité, dans son aménagement et ses fonctions, est aujourd’hui le terrain de jeu des dominants. Les profits de ces grands chantiers reviennent d’abord et surtout aux promoteurs et aux villes désireuses de se masquer d’une misère de plus en plus criante. Mais le vernis humaniste s’écaille vite face aux réels effets des rénovations : expulsion des plus précaires, déplacement forcé de population, chasse aux sans-papiers... Les dernières poches de vie et de résistance définitivement insensibles aux promesses du bonheur Ikéa se font expulser manu militari.

En répondant à cet appel, nous souhaitons créer une occasion de se rencontrer et s’organiser afin d’amplifier les protestations contre les rénovations et la gestion capitaliste et policière des quartiers en Ile-de-France. D’une préoccupation individuelle (ma maison) et locale (mon quartier), nous souhaiterions soulever une réflexion globale sur la propriété et la guerre de classes qui se joue dans l’espace urbain…
 
A St Denis, Paris, Vitry, Ivry, Poissy, Saint Ouen ou Montreuil-Bagnolet, comme à Hambourg, et partout en Europe , Organisons la résistance, reprenons la ville pour en faire un terrain de lutte.

 au format pdfPDF - 911.2 ko

lundi 5 décembre 2011

Afro-Beat International

Ils sont de retour !

Marcial (claviers), Guillaume (basse), Soyibou (voix) et Manu (saxo)

cocktail soul-jazz-rap

en concert

à SALAMATANE

samedi 10 décembre 2011 à 20h / entrée libre

vendredi 25 novembre 2011

Dernières nouvelles des habitants de la Baraka

Hier Mardi 22 novembre 2011 des familles de la Baraka ont été expulsées du 1 rue Florian où elles avaient trouvé refuge depuis jeudi 17 novembre 2011.

La police était passée le samedi 19 novembre 2011 et avait pris l'identité des personnes qui s'étaient installées dans ce squat où quelques artistes avaient leurs ateliers, eux même devant quitter les lieux quand ils auraient vidé les ateliers, pour ce faire ils avaient quelques semaines.

Ce mardi 22 novembre 2011 à 6 h 40 du matin, 7 cars de police et une voiture banalisée sont arrivés et ont vidé les lieux sans violence certes.

Nous étions deux à être témoins (A. et moi, Galit).

Un des membres de la Baraka m'a téléphoné afin de m'avertir et j'ai immédiatement prévenu certaines personnes susceptibles de leur venir en aide.

Nous nous sommes tous retrouvés devant le commissariat rue des Gâtines, Paris 20ème.

Nous avons attendu qu'ils soient relâchés jusqu'à midi.

Les hommes ont tous reçu l'ordre de quitter le territoire sous un mois avec 48 h pour faire appel (procédure normale), quelques femmes également, mais pas toutes.

Il y avait des jeunes enfants + nouveau né (un ou deux).

Certaines femmes sont autorisées à rester en France, ce qui revient à dire qu'elles seront seules sans leurs maris et donc encore plus vulnérables.

Les très jeunes filles et enfants étaient effrayés et c'est peu dire.

La police à qui Agnès et moi même avons parlé au 1 rue Florian nous avait assuré qu'il n'y aurait aucun problème et que les familles seraient relâchées sous deux heures après vérification d'identité : MENSONGES !!!!

Nous n'avons pas eu le droit d'accompagner les familles dans le commissariat bien sûr, mais les familles nous ont dit que là, la police était beaucoup moins "cordiale" (qu'avec nous) et que le discours était plus que méprisant.

J'ai pu me rendre compte du mépris de la police lorsque nous attendions le reste des familles toujours retenues à l'intérieur !

Les conditions de relogements ne sont pas convenables, certaines familles ayant des enfants scolarisés se sont retrouvés en hôtel loin de Paris, d'où l'impossibilité pour les enfants de continuer l'école et cela malgré les dires de la maire du 20e, à savoir que chaque famille avec enfant scolarisé serait relogée à l'hôtel dans le 20e (promesse non tenue).

Certains ont accepté les conditions précaires de relogement en hôtel et d'autres non, ils sont à la rue et pour ces familles là, il est très difficile de savoir où ils sont exactement.

Certains sont repartis ou vont repartir en Roumanie, où là aussi, les conditions sont déplorables.

GB


mercredi 16 novembre 2011

L' An 01

 




L'An 01, le film






Projection


à SALAMATANE


samedi 26 novembre 2011 à 20h / entrée libre





















Gébé

jeudi 10 novembre 2011

Elargissement du débat contre le projet de rénovation urbaine dans le bas Montreuil et le quartiers des Coutures à Bagnolet

samedi 12 novembre 2011 à 15h

Lieu :Bagnolet
Place de la Fraternité
Bagnolet (93)
Métro Robespierre

RDV publié sur Démosphère

Ce rassemblement sera l'occasion de discuter, d'échanger des informations et d'exprimer collectivement son opposition au nouveau plan d'urbanisme.

Cette initiative fait suite à une réunion publique qui a eu lieu le 18 octobre dernier dans le Bas-Montreuil au cours de laquelle une cinquantaine de personnes se sont retrouvées pour discuter de ce plan qui a déjà entrainé des expulsions, qui prévoit d'autres destructions d'immeubles sans relogement pour tous et une augmentation du prix des loyers, le tout sans en informer les premiers concernés, c'est-à-dire les habitants du quartier.

voir aussi:

Laboratoire Urbanisme Insurrectionnel / L'art de l'embourgeoisement à Paris

lundi 7 novembre 2011

Communiqué de l’association Harissa Sauce Blanche (HSB) concernant l’incendie de la Baraka et ses suites

Lorsque N. Sarkozy déclarait officiellement ouverte la chasse aux Roms dans son discours de Grenoble (30 juillet 2010), nous avons été plusieurs à penser que des fascistes seraient tentés de passer un jour ou l'autre à l'acte. Nous en avons eu la confirmation brutale lundi 24 octobre avec cet incendie de la Baraka. Après ceux d’Orly, Ivry-sur-Seine et Bobigny, il y a quelques mois. Mais cette fois, après les manifs et pétitions hostiles des « voisins », le caractère intentionnel de l’agression semble avéré. Il y a des témoins. Une enquête de police est en cours, comme on dit.

Pour notre part nous nous souvenons des agressions contre les foyers Sonacotra dans les années 80, notamment les deux attentats à l'explosif contre des foyers de la région de Nice en 1988, qui avaient fait un mort et de nombreux blessés. Trois ans plus tard, des non-lieux avaient été prononcés et l’affaire enterrée.

Depuis février, un éducateur de notre association avait mis en place un travail de soutien social et de médiateur auprès des familles de la Baraka. Pour l'essentiel, il s'agissait d'inscrire les enfants à l'école et de les suivre dans leur parcours scolaire. Lors de discussions avec des responsables de la mairie, il était apparu qu'une des conditions pour qu'ils ne soient pas expulsés étaient que les enfants du lieu soient scolarisés. L'autre travail a été de faire des accompagnements pour des soins avec les adultes.

Sur les circonstances de l'incendie, nous voulions rappeler, parce que cela n’a pas été dit, ou pas assez, qu'heureusement que tous les habitants de la Baraka étaient en bas dans la cour pour fêter l'anniversaire d'une petite fille au moment de l'explosion, car s'ils avaient été dans leurs chambres, c'est d'une trentaine ou quarantaine de morts dont on parlerait aujourd'hui. En effet, ils ont eu UNE minute, pas plus, pour sortir. Un c'est déjà un de trop bien sûr et il s'agit pas de compter les morts comme argument, mais la mairie de 20ème aurait alors eu un autre dossier sur les bras.

La mairie du 20ème: dans l’urgence, lundi soir, juste après l’incendie, elle a jugé bien pratique et opportun d’utiliser notre éducateur et l’interprète de la Voix des Roms pour mettre en place les hébergements à l’hôtel et soi-disant éviter que les familles ne soient trop éclatées. Mais, dès le lendemain, elle a rejeté en bloc les associations et soutiens, au motif qu'ils n’étaient « pas légitimes » . Le mardi matin les services sociaux du 20ème nous ont donné une fin de non-recevoir très claire et nous n’avons pu être reçu le mercredi soir lors du rassemblement devant la mairie avec les soutiens et les copains. Cet argument de la « légitimité » des uns et de la « non-légitimité » des autres est un classique et nous ne sommes pas dupes.

Très vite, la mairie PS a décidé de confier la « gestion » du problème à Emmaüs-coup de main, organisation connue pour être aux ordres de C. Guéant, que les familles ne connaissent pas du tout et qui ne les connaissent pas. En fait de gestion, on l’a vu, il s’agissait de placer les personnes quelques jours à l’hôtel, de faire signer des « retours volontaires » dans l’urgence (avec entre autres perte de l’AME en cas de retour, pour ceux qui avaient pu établir un dossier) et à éloigner les soutiens et les travailleurs sociaux qui ne leur plaisent pas, en jouant les gros bras. Quelle aubaine pour la préfecture que de pouvoir expulser quelques familles en jouant sur le traumatisme psychologique de l'incendie, au moins elle ne sera pas accusée de chasse anti-Roms.

Trop c’est trop. Mme Calandra, cessez de jouer avec le feu.

Association Harissa Sauce Blanche.
L’association HSB existe depuis 2003, elle a été créée dans le 20ème arrondissement et poursuit depuis ses actions de médiation sociale et de diffusion des savoirs à Paris, Montreuil et à Nouakchott (Mauritanie).

vendredi 4 novembre 2011

expo de novembre




expo DUO / Bamar & Abdou


à SALAMATANE


vernissage le samedi 19 novembre à partir de 18h

lundi 31 octobre 2011

Projets urbains du Bas Montreuil : réunion publique

Projets urbains Bas-Montreuil / vendredi 04 novembre 2011 - 20h30
 
Le 4 novembre à 20h30 au réfectoire de l’école élémentaire Voltaire, 3 rue Paul-Eluard. Alors que se termine la dernière phase de concertation réglementaire, cette réunion publique est l’occasion de donner votre avis sur le périmètre, le programme global des constructions, les équipements prévus, l’aménagement du quartier, les orientations d’aménagement...

Vous pouvez également donner votre avis par écrit d’ici le 4 novembre sur internet : / ou à l’antenne vie de quartier République (59 bis rue Barbès)

vendredi 28 octobre 2011

Communiqué au sujet de l’incendie rue des Pyrénées

Ion Salagean un homme d’une cinquantaine d’années est mort dans l’incendie de La Maison des Roms, la Baraka au 163, rue des Pyrénées. Suite à cette catastrophe une centaine de personnes sont à la rue et démunies de tout.

Une enquête est ouverte par le parquet de Paris pour déterminer la cause de cet incendie et il faut que tout soit fait tout pour que cette enquête aboutisse.

La Maison des Roms, la Baraka, une ancienne cartonnerie du 20ème arrondissement propriété de la mairie de Paris était occupée par plusieurs familles depuis le mois de novembre 2010. Le bâtiment détruit par l’incendie, le seul habité par les familles avait été déclaré salubre par la préfecture de Paris.

Le 12 août l’expulsion des familles de ce lieu de vie précaire, qui répondait pourtant aux urgences de la situation, a été prononcée par le Tribunal du 20ème. La mairie de Paris disait chercher des solutions de relogement ‒ accordant de fait des délais ‒ mais subissait des pressions de la part de la mairie du 20ème pour accélérer l’expulsion.

Par ailleurs dans le voisinage circulait une pétition contre la présence des familles à la Baraka.

Mardi 18 octobre, un rassemblement de voisins a eu lieu devant La Maison des Roms, la Baraka. Une vingtaine de personnes en colère ont essayé d’abord de pénétrer dans les lieux par le portail de devant, puis par la porte arrière. Ils n’ont pas hésité a affirmer qu’ils étaient accompagnés par l’avocate de la mairie : un mensonge.

Devant une telle hostilité les roms se sont enfermés.

Finalement, une dame c’est présentée comme mandatée par la mairie. Bien que n’ayant pas de carte l’attestant, les habitants lui ont ouvert puisqu’elle elle était déjà venus quinze jours auparavant prendre des photos « pour le diagnostic des travaux en projet sur ce site », avait-elle dit. Elle a refait le tour accompagné d’un homme qui se présentait comme l’entrepreneur.

Le soir même une tentative d’intrusion par la porte arrière a effrayé les familles qui étaient à l’intérieur, elles se sont alors barricadées.

Six jours après il y a eu l’incendie : des personnes ont déclaré avoir vu des ombres se faufiler sur le toit facilement accessible.

La plus part des familles n’ont « bénéficié » que de trois nuits d’hôtels. Elles ont été dispersées, sans qu’aucune des associations qui les suivaient jusque là, Harissa sauce blanche, Secours catholique, La Voix des Rroms, le Collectif de la Baraka et les Lutheuses de Rue ne puissent avoir la liste des personnes prises en charge ni l’adresse des lieux où elles ont été dispatchées. En remettant le sort des familles à la seule association Emmaüs coup de main ‒ inconnue par les familles ‒ la mairie les isole des associations qui effectuaient un accompagnement médical, scolaire et administratif en cours et des solidarités qui s’étaient mis en place, d’autant plus précieuses après l’incendie.

Nous apprenons, aujourd’hui, que dix huit personnes ont été dirigées vers des « retour volontaires », par Emmaüs Coup de main.

Nous dénonçons toutes les violence racistes faites aux roms, exigeons un relogement stable pour les victimes, que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet incendie.

N’acceptons pas l’intolérable !




Premiers signataires :

FNASAT-Gens du Voyage

l’ASAV 92

Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques (ANGVC)

Le Collectif de la baraka

Le Collectif contre la xénophobie,

Les Lutheuses de Rue

Harissa sauce blanche

Le Collectif de soutiens aux biffins

Bagagerue,

LE DAL

La FASE (La Fédération pour une Alternative Sociale et écologique)

Djamila Sonzogni, conseillère régionale eelv Alsace

Association femmes plurielles, Alima Boumédine Thiery

Claude-Marie Benson, EELV Carcassonne

collectif RESF 68

Michel Cadiou Turckheim, EELV

Solidarité sans-papiers, collectif de soutien aux migrants du bassin creillois

Françoise HOFFET


voir les autres communiqués sur Collectif contre la xénophobie

samedi 22 octobre 2011

lieux d'habitation

dimanche 23 octobre 2011 à 17h


Lieu :Montreuil

 

la Parole Errante
9 rue François Debergue
Montreuil (93)
Métro Croix de Chavaux


[Rendez-vous publié sur Démosphère]

Le CLIP :

La propriété d'usage, alternative à la propriété marchande


Nous vous présenterons l'avancée de ce projet et nous discuterons de sa pertinence dans le contexte actuel, à Montreuil ou ailleurs.
Source : message reçu le 19 octobre 14h